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Road trip en moto dans le haut Tonkin du Vietnam avec Ethnic Voyage

C’est parti pour 12 jours en moto dans le nord du Vietnam. Une boucle de 1500 km au départ de Hanoi jusqu’à Lao Cai. Ce road trip va être l’occasion, de non seulement en prendre plein les yeux avec les superbes paysages de montagnes et rizières, mais aussi de tenter d’aller à la rencontre des ethnies minoritaires. Le Grand Nord du Vietnam est remarquable par ses paysages atypiques, essentiellement de montagne et connu pour abriter le plus grand nombre de minorités ethniques du pays. Il existe 54 groupes ethniques. La plus présente, à 90%, est celui des Viêts, officiellement appelés Kinhs. Les 53 autres groupes sont recensés comme des minorités ethniques vivant pour la plupart dans les régions reculées du nord. Même si le tourisme progresse petit à petit, ces ethnies sont tellement éloignées de la modernisation des grandes villes, qu’elles ont su conserver leurs cultures, costumes et savoir-faire ancestraux.

Jour 01: Hanoi - La vallée de Bac Son
Première journée de route, la plus longue en distance, le temps de sortir de Hanoi et de gagner progressivement la campagne. La route n’est pas exceptionnelle. Nous apprivoisons la moto tandis que les premières douleurs aux fesses et trapèzes se font ressentir.
Nous arrivons à Bac Son en milieu d’après midi et cherchons avant tout un endroit où boire un café bien chaud avant un logement ! On s’arrête dans le seul boui-boui où les portes se ferment afin d’être à l’intérieur… il ne fait pas plus chaud ! Un couple nous accueille avec leur petit garçon aux yeux bridés et aux joues rouges. Nous tentons d’échanger quelques mots, et utilisons ‘Google Traduction’ pour se faciliter la tâche. Après quelques quiproquos, nous sommes invités à dîner dans la famille le soir même ! Une première depuis le début du voyage.
Nous sommes accueillis avec toute la famille car comme partout au Vietnam, après le mariage, les enfants vivent avec leurs parents, frères et sœurs. Dans la tradition, les parents prennent soin de leurs enfants jusqu’à l’âge adulte puis une fois mariés, les rôles s’inversent.
Au dîner, une amie parlant quelques mots d’anglais nous sauve la mise pour communiquer ! Le repas est délicieux, du riz blanc accompagné de légumes, de tofu, de canard et de porc. Au fil du temps, les voisins et amis se joignent à nous. Surtout curieux de nous voir. Nous apprenons aussi qu’ici, et comme partout en Asie, la porte de la maison est toujours grande ouverte. Chacun va et vient, discute, fume, regarde la TV, mange… La véritable vie en communauté ! Un beau moment qui nous réjouit encore plus pour les prochains jours.


Jour 02: La vallée de Bac Son - Cao Bang
Le lendemain, nous optons pour le petit déjeuner au marché du village. Les marchés, nos endroits favoris pour rencontrer les locaux. Un aperçu de leur culture en découvrant leurs visages, leurs us et coutumes. Sans s’y attendre, le marché de Bac Son nous rappelle celui de Bijapur, en Inde. Les locaux nous accueillent à bras ouverts, nous sollicitent pour des photos, éclatent de rire en se découvrant photographiés, nous parlent, sans les comprendre bien sûr, et nous offrent même à manger.
On en déduit que les touristes doivent être assez rares ici ! Après ce nouveau moment de partage que nous aimons tant, nous prenons la route. Premiers virages, on atteint doucement la montagne, malgré la grisaille, la balade est superbe. Arrêt à Cao Bang Eco Homestay où nous nous installons pour deux nuits.


Jour 03: Cao Bang - Les chutes d'eau de Ban Gioc - Cao Bang
Comme la veille, nous démarrons la journée par le marché de Cao Bang.
Nous en avions fait le tour la veille au soir, il se trouve que se sont les mêmes personnes déjà en place dès 5h30 du matin… Quelques tribus, on en aperçoit de plus originales descendues faire leurs emplettes avec un panier en osier sur le dos, des tongs boueuses au pied.
Nous prenons la route direction les chutes de Bán Giôc qui forment la frontière entre le Vietnam et la Chine. Le grondement de l’eau qui tombe s’entend à des kilomètres et une brume opaque se forme sur le flanc de la montagne. Elles sont impressionnantes.
Pour les atteindre, nous montons en altitude, il fait très froid mais malgré le ciel gris et les nuages bas, les paysages sont exceptionnels. Encore ces immenses formations karstiques. Nous devinons au nombre de chargements de volatiles croisés en chemin que ce vendredi est la journée du marché aux canards de Trung Khanh ! La région, spécialisée dans l’élevage de bœufs, porcs, chèvres et buffles, vit essentiellement de l’agriculture. On assiste à des scènes de vie mémorables : les buffles ou zébus attelés par ses femmes de minorités vêtues de noir avec leurs coiffes colorées, quand elles ne portent pas des chargements énormes de feuillage ou de bois. L’activité de chacune diffère mais toujours la machette nouée dans le dos !
Les premières scènes hors du temps…

Jour 04: Cao Bang - Lac de Ba Be

Départ sous un ciel très bas et une route mouillée, après 30 min, nous sommes boueux de la tête aux pieds. Nous grimpons en altitude tandis que les nuages descendent, nous n’avons aucune visibilité, rien à plus de 10m, quel dommage alors que nous devinons la vue qui s’étend dans la vallée en contrebas. On s’équipe, pantalon et veste de pluie, on poursuit tels deux ‘sumos’ bleu et violet accrochés à leur bécane ! Aucune allure !
Pause café dans un karaoké improbable en bord de route, à 11h du matin, les jeunes chantent à tue tête imbibés d’alcool ! Ambiance. Après avoir résisté pour ne pas pousser la chansonnette, nous reprenons la route.
De l’autre côté de la vallée le ciel se dégage, on enlève les couches de vêtements au fur et à mesure, c’est même avec un rayon de soleil que nous arrivons au dessus du lac de Ba Bê. Nous descendons jusqu’au village de Pác Ngòi. Enfoui dans la végétation luxuriante, au pied d’une immense falaise calcaire, ce hameau abrite une soixantaine de familles d’ethnie Tày. Ils vivent pauvrement d’agriculture et d’élevage (buffles, cochons, canards).
Nous nous installons chez l’habitant, une maison traditionnelle sur pilotis surplombant le lac, le confort est rudimentaire, il y avait bien longtemps que nous n’avions pas dormi avec les bruits de la nature et les ronflements de nos hôtes !

Jour 05: Lac de Ba Bê
On laisse la moto au garage, c’est en bateau que nous découvrons le magnifique lac de Ba Bê, l’un des plus beaux sites naturels du nord-est du Vietnam. Des monts calcaires couverts de forêts lui servent d’écrin naturel. Nous sommes une nouvelle fois impressionnés par l’épaisseur de la végétation, les arbres poussent à même la pierre et sont réellement les uns sur les autres. Dans ses paisibles eaux vertes se mirent le reflet de la montagne, des nuages et même du soleil… Nous passons la journée à admirer le spectacle, seuls touristes dans cet immense espace de verdure et de paix.

Jour 06: Ba Bê - Bao Lac
Les paysages magnifiques s’enchaînent malgré la difficulté de la route ou plutôt du chemin boueux. Sur les bas côtés, beaucoup de gravas pour un projet de route en construction, mais pour quand ?!
En chemin, nous croisons de nombreux villageois, sans oser s’arrêter pour les photographier. Nous le regrettons plus tard dans la semaine, des ethnies que nous ne recroiserons pas, les femmes ont le crâne en partie rasé, des anneaux et autres bijoux autour du coup, des vêtements très colorés… Des Hmongs certainement. Plus loin ce groupe d’enfants, cette fois on s’arrête les photographier, ils se précipitent autour de nous, superbe moment… De ceux qui nous rappelle encore le privilège de ce voyage, de ces découvertes, ces sourires…
Plus tard, nous tentons l’expédition au village de Khuoi Khon peuplé de l’ethnie Lolo.
Leur communauté se compose de près de 4000 individus, ils se divisent en deux groupes : les Lolos noirs et les Lolos bariolés. Ces appellations sont dues aux couleurs de leurs costumes traditionnels. Les femmes Lolos noirs portent une tunique noire qui s’enfile à la manière d’un pull, et une jupe noire longue et ample, pincée au niveau de la taille et des genoux. Les femmes Lolos bariolés portent quant à elles une sorte de veste couverte de triangles d’étoffe de couleurs différentes et un pantalon indigo.

Après 6km de pistes escarpées, nous laissons la moto pour terminer à pieds dans les sentiers parcourant les maisons, seuls quelques enfants jouent dehors, on ne se sent pas particulièrement les bienvenus.
Ce village a servi de décor à l’une des émissions ‘Rendez-vous en terre inconnue’. Sur place, des panneaux d’indication montrent que de nombreux touristes sont depuis passés par là…
Nous arrivons à Bao Lac, chanceux de trouver à notre grande surprise, une chambre d’hôtel confortable avec chauffage alors que nous voyons à travers notre baie vitrée, la vie qui défile, les locaux descendus des montagnes pour vendre leurs racines ou cochons…

Jour 07: Bao Lac - Plateau karstique de Dông Van
Le marché de Bao Lac est typique, de nouveaux visages, d’autres costumes. Nous sommes complètement abasourdis par ces rencontres, des scènes qui donnent l’impression d’avoir été filmées à une autre époque… Première fois que nous voyons autant d’ethnies regroupées en un seul endroit. Nous ne savons pas où donner de la tête. Les scènes de vie sont assez banales : « bonjour je voudrai un kilo de tomates svp », mais les attitudes et les gens en font de riches tableaux.

10h du matin, nous prenons la route, les températures diminuent au fil des kilomètres, le ciel est toujours à la grisaille mais heureusement dégagé. Pause déjeuner à Meo Vac, une petite ville de quelques milliers d’habitants, perdue dans une vallée entourée de hautes montagnes calcaires. En raison de son isolement par rapport au reste du pays, Meo Vac est surnommée le « nid d’aigle ». L’abri des Hmong noirs, des Dzao et des Lolo. Comme Dông Van où nous passons la nuit, ces villes n’ont pas de lieux d’intérêts à visiter. C’est surtout la route qui y mène qui vaut le détour, la plus spectaculaire et sensationnelle du Vietnam, peut-être même du voyage !

Un massif karstique de pics et canyons planté là comme une baie d’Halong terrestre. La petite route qui le sillonne est étroite, il ne s’agirait pas de louper le virage, la descente est vertigineuse. On s’arrête à chaque avancée de terre, sans voix face à l’immensité et la beauté du paysage, on se sent minuscule… A la nuit tombée, au chaud sous notre couette, nous repensons à cette journée. Nous avons tellement d’images en tête, des visages, des paysages fabuleux, nous venons de traverser l’une des régions les plus pauvres, les plus isolées mais aussi l’une des plus magnifiques du pays.

L’expression de Marcus avec sa bicyclette, jouant sur une butte de terre en haut du précipice, nous fait sourire. Une scène extraordinaire, nous essayons de lui faire comprendre qu’il nous rassurerait en allant apprendre à faire du vélo loin du vide !

Jour 08: Dông Van - Ha Giang
On part de cette grande ville déserte sous un froid glacial, de petits flocons de neige fondue ne tardent pas à tomber.. Nous sommes congelés !
Les montagnes s’enchaînent, on redescend dans la vallée pour gagner quelques degrés, de l’autre côté les paysages changent pour davantage de rizières en terrasse. Nous dépassons le cap des 1000km, aujourd’hui la route est longue, il faut dire qu’on s’arrête toutes les 10 minutes ! A chaque virage un paysage différent, dans les villages, des scènes de vie encore hors du temps…
Nous nous aventurons au village Tay de Phuong Do, typique avec ses maisons sur pilotis aux toits de chaume, ouvertes. Il est possible d’y passer la nuit mais la température extérieure et surtout le fait d’être gelés depuis ce matin 9h ralentit un peu notre enthousiasme. Après quelques minutes d’hésitation, le froid traversant la maison de part et d’autre suffit à nous convaincre, il nous faut de la chaleur !

Jour 09: Ha Giang - Hoàng Su Phi - Vinh Quang
Aujourd’hui ça roule, les 40 premiers kilomètres sont parcourus en 50 min, contrairement aux jours précédents où il nous fallait quasi 2h !
Ensuite, contents de retrouver les petits routes, nous montons de nouveau en altitude, les paysages changent, les montagnes ne sont plus rocheuses mais habillées de rizières en terrasse.
Nous atteignons rapidement Hoàng Su Phì, la route n’a jamais été aussi bonne ! Il est bien trop tôt pour s’arrêter, un phó bien chaud (soupe de nouilles traditionnelle), l’auberge trouvée et nous voilà repartis dans la campagne. En fin d’après midi, les enfants quittent l’école, les adultes rentrent chez eux après une journée de travail dans leurs terres, des scènes de vie ordinaires sur fond de mètres de terrasse, cultivées pour le riz mais aussi pour le potager.

Au retour nous tombons par hasard sur une petite supérette, vu le froid glacial et l’ambiance dans cette ville, ne pas ressortir dîner est bien appréciable. Au menu pain frais et Vache qui rit et fruits frais en dessert ! 11 degrés dans notre chambre, grosse grosse ambiance

Jour 10: Vinh Quang - Xin Man - Coc Pai
Aujourd’hui juste une cinquantaine de kilomètres à parcourir via une route assez simple. Trop simple, on décide de faire un petit détour… Nous reprenons la route de montagne pour une vue en hauteur sur les rizières, au sommet, les nuages sont bas et la bruine tombe. On traverse des villages très reculés, les locaux s’arrêtent sur le bas côté pour nous regarder passer ! Ce matin, pour la première fois le GPS nous fait défaut, il nous indique bien une route pour redescendre mais ne précise pas qu’il nous faut traverser les rizières. On s’engage dans un sentier boueux, on croise des Hmong en sens inverse à 4 sur le scooter, nous ne devrions pas avoir de problème !
La balade sous la grisaille est plutôt drôle, quelques maisons isolées par-ci par-là, les poules, les buffles, on traverse des ruisseaux, des coulées de boue, des entraves, nous ne sommes pas dérangés par la circulation ! Nous roulons à 10 km/h. Heureusement car la glissade sur les roches aurait pu faire bien plus mal. On se relève, après une chute en douceur, juste quelques bleus en souvenir.

Arrivée à Xin Man, encore une ville assez vilaine où il n’y a strictement rien à y faire. Tous les boui-boui se ressemblent, sombres, sans porte, grands ouverts sur la rue. On les choisit généralement à l’odeur qui s’en dégage et au nombre de locaux attablés !
Celui du jour, comme toujours, ne sert que des phó (jour 10, nous n’en pouvons vraiment plus !!), à la différence des pâtes ici faites à la main, sous nos yeux. Un bon feu de bois sert de cuisinière, la petite dame confectionne des sortes de grandes crêpes qu’elle étend les unes à côté des autres sur un morceau de bambou, entre les tables où chacun va et vient. Comme toujours il est préférable de faire abstraction du décor, les nouilles sont délicieuses ! Sous nos yeux des chiens en cage (qui attendent sagement de passer à la casserole) et de mignons coqs et canards en train de se faire égorger et vider de leur sang… Bouhhh !

Pour passer le temps, nous décidons d’aller dans un coiffeur de rue. Une couleur pour Elise, un rafraîchissement pour Olivier. Le coiffeur insite lourdement pour me raser la barbe également. Je résiste. Nous n’écrirons pas suicidecapillaire ce coup-ci. Plutôt satisfaits et pour la modique somme de 2€, c’est plutôt honnête, même si on a le sentiment d’avoir eu encore une fois, le tarif jeunes occidentaux perdus dans la région ! On accepte.

Jour 11 : Xin Man - Bac Ha
En ce samedi, direction Cán Caú, le jour de marché dans cette bourgade. Après quelques détours dans de petits chemins boueux voire quasi inexistants, en se fiant aux indications de chacun, on finit par emprunter la route inverse à celle des deux roues chargés de provisions, pas de doute c’est par là !
Le marché est spectaculaire, ultra-coloré et encore assez préservé du tourisme donc très très typique, avec principalement des Hmong fleuris. Toutes les femmes et petites filles portent la tenue traditionnelle.

Pour ce grand marché, comme celui de Bac Hà qui a lieu le dimanche, les tribus descendent de leurs montagnes afin de vendre toutes sortes de produits alimentaires, artisanaux, et médicinaux. Lieu d’échanges, c’est aussi un lieu de rencontres et de pratiques culturelles chez ces ethnies. C’est la grande sortie hebdomadaire, l’occasion de manger ensemble, de boire sans modération et d’échanger des nouvelles fraîches.
Fruits, légumes, épices, on circule entre les étals de viande, on passe devant le marché aux buffles ainsi que devant les cantines en plein air où s’agglutinent les locaux dévorant tripes et boudin de porc, soupes et bols de riz, chiens et chats et autres bestioles qui sont par ailleurs à vendre, le tout arrosé d’alcool de riz.

C’est un marché désordonné, joyeux et extrêmement coloré ! Nous y passons quelques heures, les scènes qui s’y passent sont encore une fois totalement hors du temps…A quelques kilomètres nous rejoignons la bourgade de Bac Há, dernière étape de notre road trip dans le nord du Vietnam. Spécialement organisé pour terminer le tour un dimanche, jour de l’incontournable marché des tribus montagnardes. Après ce que nous venons de vivre ce matin à Cán Caú, nous doutons d’être aussi émerveillés…En effet, l’exception de son marché grouillant de vie le dimanche matin, Bac Há se révèle plutôt endormie en semaine. Résultat, l’infrastructure touristique reste peu attrayante, saturée le samedi soir et vide le reste du temps.

Jour 12: Bac Ha - Lao Cai
Réveil matinal pour essayer d’éviter les touristes, les locaux s’installent tranquillement. Ce marché est le plus gros de la région. Nous retrouvons toutes les scènes vues la veille à Cán Caú dans une ambiance un peu moins authentique. Plutôt que de vendre leurs produits, certains locaux ont bien compris l’utilité de proposer café, thé et autres chocolats chauds à des tarifs démentiels.

Le revers d’une tradition désormais bien trop connue des touristes… Avec un goût amer pour Elise en voyant les Hmong fleuris venues au marché avec en plus des habituels coqs, canards, buffles et cochons, leurs petits chiots en laisse… On ne s’y éternise pas, un trentième phó dans une cantine locale pour se réchauffer avant de prendre la route pour les derniers kilomètres à moto.

La balade se termine à Lao Cái, une autre ville frontière avec la Chine, c’est étonnant de se trouver au poste de passage, on hésite même à y passer la journée ! A quelques mètres de nous, l’écriture les bâtiments diffèrent, un autre pays que nous découvrirons un jour sûrement !

Tout s’enchaine rapidement, nous rendons la moto, récupérons notre deuxième sac à dos et montons de suite dans un bus pour Sapa. A 1650 km d’altitude, dans un beau cirque de montagnes parsemé de villages, une petite station désormais éminemment touristique du fait de sa facilité d’accès depuis Hanoi. La tête littéralement dans les nuages, la météo nous incite à trouver un endroit où se réchauffer. Tourisme oblige, les boui-boui sont de suite beaucoup plus confortables. Pour nous, ce dimanche après midi se passera au coin du feu avec un bon chocolat chaud avant une nuit dans une chambre toujours aussi glaciale mais agrémentée d’une couverture chauffante… et ça change tout !

Assez tristes d’avoir terminé ce magnifique trip moto, 1500 km de routes en tous genres, de paysages spectaculaires, de froides températures, de visages inconnus, de scènes hors du temps, d’innombrables phó…A la prochaine fois

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