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La réserve naturelle de Pu Luong, encore sauvage...



La réserve naturelle de Pù Luông, province de Thanh Hoa (Nord), est de plus en plus fréquentée par les touristes. Beaux paysages, faune et flore diversifiées, spécialités gastronomiques locales, etc. Un site à ne pas manquer à l’arrivée des premiers bourgeons. La réserve naturelle de Pù Luông se trouve à environ 130 km au Nord-Ouest de la ville de Thanh Hoa. Pendant les premiers jours de l’année, la première impression lorsque les touristes atteignent cette Réserve naturelle, c’est que le printemps a pris un peu d’avance comparé à d’autres régions du Nord. Les fleurs de pêcher sont omniprésentes. Les maisons sur pilotis de l’ethnie Thai recouvertes de toits de chaume ou de palmes, au-dessus desquelles des fumées s’élèvent en volutes légères, créent des scènes très pittoresques.

Randonnée insolite dans la réserve de Pu Luong, Thanh Hoa
Après avoir passé trois jours de luxe, calme et volupté dans notre resort, Ethnic Voyage nous a fait découvrir Pu Luong. Une excursion en dehors des sentiers battus qui vaut vraiment le coup d’œil.

Situé à 150 km à l’ouest de Ninh Binh, Pu Luong est un village de rizières sauvage et préservé de toute forme de tourisme. On y accède par des routes toutes cabossées, qui m’ont donné quelques haut-le-cœur. Nous avons déjeuné dans une petite gargote tenue par un ami de Mister Tung

Au menu: salade de fleur de banane qui n’a pas vraiment le goût de la banane, mais qui est très bonne.  Omelette et riz que l’on mange matin, midi et soir ! C’est le ventre plein que nous avons rejoint Pu Luong. Mister Xuan nous a promenés dans les rizières pendant plusieurs heures, nous avons croisé les habitants du village sur notre route, qui nous ont chaleureusement salués.  Les vieilles dames nous souriaient. Elles ont toutes les dents noires à cause des fruits et des feuilles qu’elles mangent. Même âgées, elles continuent à travailler dans les rizières, c’est la culture de l’effort au Vietnam. Tout le monde travaille. On est loin des 35 heures !

Après plusieurs kilomètres parcourus à travers les rizières sous un soleil torride, nous sommes arrivés chez nos hôtes Tuong & Tom chez qui nous avons passé la nuit. Ils vivent en haut des rizières loin de toute civilisation. Ils ont une petite fille de 10 ans qui passe la semaine chez son oncle, car son école est située à plusieurs dizaines de kms de la maison de ses parents.

Nous avons pratiqué les coutumes locales : se doucher dans une bassine, faire pipi dans des toilettes à la turque, laver ses vêtements dans la rivière et dormir sur un plancher de bambous. C’est tout une expérience !
Le soir, nous avons mangé tous ensemble, Tom nous a préparé un délicieux repas : des nems, des pieds de porc (berk!) et une soupe au poulet des montagnes.  À 9 h 00 nous étions couchés, avec dans la tête de belles images à partager et des histoires à raconter.

Levés à 7 h,  nous avons suivi Mister Tung, qui nous a emmenés dans un autre petit village avec une vue imprenable sur des champs de rizières. Nous avons marché pendant plusieurs heures pour rejoindre la voiture qui nous a ramené à Ninh Binh. Nous avons dormi dans l’hôtel de Mister Tung. Levés à  5 h pour prendre le bus, direction Cat Ba pour une croisière sur la baie d’Ha Long et celle de Lan Ha. L’aventure continue !

Le séjour chez l'habitant façon Thai
La Réserve nationale de Pù Luông arbore des paysages fascinants, avec notamment ses rizières en terrasses. Les habitants vivant aux alentours de la Réserve nationale de Pù Luông (province de Thanh Hoa) s’engagent à développer l’écotourisme. Une orientation qui leur permet  de gagner de quoi vivre tout en contribuant à la protection de l’environnement.

La Réserve naturelle de Pù Luông se trouve dans la province de Thanh Hoa (Nord), à environ 180 km de Hanoi. Ouverte au public depuis quatre ans, elle est une destination idéale pour les gens proches de la nature. Réputée pour sa biodiversité ainsi que l’hospitalité de ses habitants, le site accueille un nombre croissant des touristes. Selon les statistiques du comité de gestion de cette réserve, ces quatre dernières années, Pù Luông a accueilli environ 4.000 visiteurs par an, toutes nationalités confondues. Consciente des gros avantages de l’écotourisme, une partie des habitants locaux d’ethnie Thai s’est lancée dans le développement de ce modèle, expliquant la naissance du séjour chez l'habitant et de quelques services en parallèle.

D’une pierre, deux coups
Si auparavant, passer la nuit à Pù Luông pouvait en inquiéter plus d’un, faute de lieux d’hébergement, ce problème ne se pose plus. Les aventuriers - mais également les moins débrouillards - peuvent facilement trouver un nid douillet à leur mesure dans les maisons sur pilotis des habitants plantées en pleine nature. Aujourd’hui, une trentaine de maisons des minorités Thai, réparties dans sept villages autour du site, proposent ce service quelle que soit la période de l’année.
 Vàng Thi Dao, une responsable de l’Union des femmes du village de Hui, informe que la majorité des habitants de son village commence à tirer profit de l’écotourisme - par le biais du séjour chez l'habitant - et n’ont plus besoin de vivre uniquement de la chasse et de la cueillette des produits forestiers. «Avec l’assistance financière des autorités locales, les Thai réaménagent soit une partie de leur maison, soit les élargissent pour accueillir les touristes. Si ces derniers le désirent, les 'aubergistes' peuvent aussi leur servir les repas - constitués de spécialités locales - ou faire office de guide, eux qui connaissent la région sur le bout des doigts», présente Mme Dao, qui gère aussi une maison sur pilotis du village de Hui, au cœur d’une vallée de la réserve

À préciser que tout l’équipement nécessaire au service de l’usage quotidien des touristes est fait des matières premières que l’on trouve ici dans la nature. Ici, nulle trace de béton, de briques ou de sacs plastiques. Le développement des services de l’écotourisme permet aux habitants d’augmenter les recettes familiales et de limiter la pression exercée sur les ressources forestières. Dô Ngoc Duong, directeur adjoint du comité de gestion de la Réserve nationale de Pù Luông, observe une forte baisse du braconnage dans les villages dont les foyers ont développé des services écotouristiques. «Le plus grand avantage dans le développement de l’écotourisme à Pù Luông réside dans le fait que cette activité bénéficie directement aux habitants locaux, ce qui leur permet d’améliorer de manière substantielle leurs revenus et de mettre fin à l’exploitation illégale des ressources forestières. Cela nous aide bien sûr énormément dans notre mission de protection et de préservation du site», conclut-il.

Escapade à Pù Luông
Pù Luông, dans la langue des Thai, signifie «le mont le plus haut de la région», d’après les habitants locaux. En effet, la Réserve naturelle de Pù Luông se trouve sur le territoire des deux districts de Quan Hoa et Ba Thuoc. Son point culminant est un mont de 1.700 mètres. Ses habitants la considèrent comme leur petit Sa Pa ou leur Dà Lat.

Faune et flore diversifiées
Ce lieu a conservé des paysages bien préservés, une flore et une faune abondantes et diversifiées. Le site couvre environ 17.600 ha. C’est la plus grande zone de forêts sur karst du Nord. Elle a trois principaux types de forêts : forêt de plaine, forêt montagnarde et massifs de bambou. Pù Luông est considéré comme «un grenier» à plantes médicinales. Selon le comité de gestion de la réserve, Pù Luông recense 1.100 espèces de plantes vasculaires dont quatre figurant dans le Livre rouge du monde. Pù Luông est également l’habitat de près de 600 espèces d’animaux, oiseaux et reptiles dont 51 dans les Livres rouges du Vietnam et du monde. 

Elle abrite notamment la deuxième plus grande population de Langur de Delacour (Trachypithecus delacouri) au Vietnam, après la Réserve naturelle de Vân Long (province de Ninh Binh), avec une trentaine d’individus. Cette espèce de singe menacée, cantonnée au Nord du Vietnam, compte moins de 300 individus dans la nature.

Spécialités locales
 Pour les aventuriers, la conquête du mont Pù Luông, la plus haute montagne de la région, est une expérience inoubliable. La fatigue et les difficultés d’une escalade de 5 heures sont remplacées par la joie de contempler la vallée de Pù Luông. En Jeep le long de la nationale 15C, les voyageurs peuvent aussi traverser des villages accrochés aux flancs des montagnes, contempler des rizières en terrasses et des forêts primitives. Une des destinations incontournables est le village de Hiêu connu pour ses nombreuses norias géantes, une machine traditionnelle de collecte de l’eau et d’irrigation utilisée par plusieurs ethnies minoritaires, dont les Thai.

Après une journée de vadrouille, les touristes peuvent séjourner dans des maisons sur pilotis spacieuses et aérées. Ici, le tourisme communautaire s’est fortement développé, permettant d’améliorer les conditions de vie des habitants locaux et de protéger l’environnement naturel. Le soir, assis autour d’un feu de bois, les touristes sont invités à déguster des plats délicieux tels que le com lam (riz gluant cuit dans des tubes de jeune bambou), la salade aux fleurs de bananier, le potage de légume amer, etc. Ils peuvent aussi siroter avec des tiges de bambou creuses de l’alcool de riz et admirer danses et chants traditionnels interprétés par de jeunes filles Thai très charmantes.

Beaucoup de sourires, beaucoup de travail
Nous partons de très bonne heure avec notre guide francophone The et notre chauffeur Loc. Nous prenons la route vers l’ouest. Vers 10h,  nous nous arrêtons prés de la ville de Hoa Binh pour la visite du village ethnique de Giang Mo. Ce village est typique de l’ethnie « Muong » et a su conserver son architecture et son aspect naturel pour le plus grand bonheur des touristes dont nous faisons partie. Après 30 minutes, nous repartons en direction de la ville de Mai Chau.  Nous traversons des montagnes dont le sommet situé à 1700 m d’altitude est complètement dans les nuages. Nous arrivons vers midi à Mai Chau et déjeunons dans le restaurant de « Duc » qui sera notre guide locale pour la suite de trek. En effet, pour traverser la réserve naturelle de Pu long, nous avons besoin d’une guide qui parle le dialecte de cette contrée et qui connait bien les sentiers à emprunter. Nous repartons en voiture et nous nous arrêterons dans un atelier de fabrication de baguettes. Ces baguettes seront, soit utilisées au Vietnam, soit exportées vers des pays comme le Japon ou la Corée. La matière première est le bambou et la main d’œuvre aussi bien féminine que masculine. Quand on traverse le Vietnam, on remarque qu’ici tout le monde travaille et tout le temps.

Nous arrivons vers 14h au village de Ban Sai qui est la « porte d’entrée » de cette réserve. Nous démarrons notre randonnée sur des chemins mélangés de terre et de pierre. Notre guide parle à tout le monde et souvent les gens sourient. Une petite conversation s’installe. Il nous explique ce que  font  les villageois qui eux posent aussi des questions. On nous dévisage gentiment mais toujours avec le sourire. Nous aurons durant les 3 heures de randonnée énormément de « bonjour ». Le paysage est magnifique. Les rizières en terrasses se suivent les unes après les autres.

Nous arrivons le soir au village de « Ban Hang » qui est un village de l’ethnie Thai.  Ce village n’est pas un village pour touriste et ici il n’y a rien à vendre. Chung nous explique que depuis 2002, financés par l’Unicef, le village dispose de grand réservoir d’eau courante pour les besoins de tous les villageois. De fins tuyaux descendent de la montagne depuis une source et équipent ces réservoirs. De plus, depuis 2008, toutes les maisons du village disposent de l’électricité. Les maisons sur pilotis sont en bois et en bambous. Elles sont des plus simples mais ils ont tous la télévision et un Gsm. Je vous expliquerai demain comment se passe le repas chez l’habitant, je me contente aujourd’hui de vous décrire l’environnement ou plutôt je vous laisse regarder les photos.

Nous dormons à même le sol sur une fine natte. Le plancher de bambous tressés n’est pas très régulier et nous voyons la terre battue. Nous nous endormirons sur le regard de « l’oncle Ho Chi Minh » dont quelques portraits ornent la pièce.
 

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